D'après les réponses d'un nouveau sondage d'EKOS, mis en place pour la Société canadienne de psychologie, les Canadiens à faibles revenus font faces à des obstacles importants dans l'accès aux soins psychologiques. Le gouvernement fédéral a mis en place une loi en 1946 qui dicte que «Le premier droit de la personne malade est de pouvoir accéder aux soins que son état nécessite, quels que soit ses revenus.» D'une part, le financement pour ces soins sont minimes, d'autre part ces services améliorent la vie des gens.
En premier lieu, la conclusion la plus important tirée de ce sondage indique que 80% des Canadiens disent qu'il est très important que les services de psychologie soient couverts par les régimes de santé publique. «Les régimes d'assurance de soins de santé privés et les programmes financés par les fonds publics n'en font pas assez pour assurer que les Canadiens aient un accès égal et adéquat à ces précieux services.» explique Dre Karen Cohen, chef de la direction de la Société canadienne de psychologie. Pour mettre en évidence ce problème face à l'accessibilité des soins psychologiques au Canada, les associations de psychologies nationales et provinciales se sont mis ensemble pour informer les professionnels de la santé ainsi que le gouvernement fédéral de cette situation afin d'y trouver une solution adéquate.
En deuxième lieu, «Les servies de psychologie constituent un moyen d'améliorer la santé mentale des personnes et de leurs permettre de participer pleinement à leur vie de famille, à leur travail et à leur collectivité.» dit Andréa Piotrowski, présidente de la Direction générale de la pratique à la Société canadienne de psychologie. Ce n'est pas pour rien qu'il y a une loi qui dit que «Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins aux malades doit être assurée.» L'amélioration de ces services prouve être une difficulté importante car l'attente moyenne avant d'être vu par un psychiatre est de six à neuf mois.
En dernier lieu, pour mieux exploiter les avantages des services de psychologie, il faut choisir soigneusement l'institution où ces services se donnent et il faut faire appels pour se renseigner. Avoir un référence d'un médecin de famille serait aussi très favorable pour accélérer le processus. Ce processus requiert plus de travail et de planification, mais c'est une meilleure solution à long terme que d'aller à l'urgence car là bas, les gens ne peuvent pas faire de suivi avec le psychiatre. En faisant cela, les gens peuvent ainsi avoir un psychiatre mieux centré sur eux et leurs besoins.
-Alexandra Marceau
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